Suite à la crise sanitaire, les supports papiers sont progressivement abandonnés par le lectorat qui s'est naturellement dirigé vers le digital. Accessible en toute occasion sur smartphone, tablette ou ordinateur, ces supports proposent un confort de lecture inégalé et immédiat. Les foyers délaissent à présent la télévision et la radio pour des plateformes digitales (Netflix, Amazon) ou l'écoute de sons en podcast et replay (Spotify, Deezer).
Pour la nouvelle génération, il est évident que le papier appartient à l’histoire ancienne. Avec une nouvelle conscience écologique l’abattage d’arbres destinés à l’impression ou l’utilisation d’encre et de solvants polluants n’est plus acceptable.
Comme le synthétise l'Arcom (autorité de régulation des médias ), le paysage informatif a changé : les usages, les contenus, les formats et les supports ont évolué. On observe que les informations sont à présent lues et consultées à 87% sur le digital. Il suffit d’observer le nombre de nez vissés sur les mobiles dans les foyers, les salles d'attente et les transports publics.
Les webs magazines présentent des contenus synthétiques, dynamiques, mis à jour en temps réel, et qui suscitent l’interaction. Tant d’aspects avec lesquels le support papier ne peut malheureusement plus rivaliser.
Les annonceurs qui réservent des encarts dans les supports papier gratuits sont de plus en plus dubitatifs d’un taux de prise en main supposé et d’un lectorat estimatif. Dorénavant, ils amorcent à leur tour le virage vers le web et y investissent en priorité leurs budgets publicitaires. Ils disposent de véritables chiffres palpables avec la réalité du lectorat( nombres de vues, nombres de clics, suivi en direct,…) et ces éléments leurs permettent de piloter savamment leurs campagnes et rationaliser les opérations commerciales.
L’avènement des réseaux sociaux a fortement accru la diffusion et le partage que ne proposent plus les magazines traditionnels.
